Remember : Nous avons mangé des mygales et
des scorpions, nous avons visité S21, nous avons découvert les temples
d’Angkor, nous nous sommes baignés avec les éléphants et parcouru les terres
rouges du Cambodge. Don't forget.
Très forte pensée pour toi Louis,
j’aurai bien aimé que tu sois présent.
Love U Marie & Louis
Love U Marie & Louis
J’attendais le Cambodge avec impatience. Des plus grandioses temples
d’Angkor aux pires années de guerre, l’histoire de cet ancien royaume Khmer me
fascine par son passé si présent. Et c’est dans ce pays que j’ai rendez-vous avec Marie et Antoine pour
une dizaine de jours de voyage ensemble.
Une arrivée mouvementée au Cambodge !
En l’absence de vol direct
Manille- Phnom Penh, je décide de me rendre d’abord par avion à Ho Chi Minh
(Vietnam) où je prendrai un bus jusqu’à la capitale du Cambodge. J’ai deux
jours pour arriver à Phnom Penh et accueillir Marie et Antoine à l’aéroport.
A chaque passage de frontière, je
prévois toujours un (faux) billet d’avion de retour ou de continuité pour
respecter cette règle absurde souvent abordée (Voir l’édito « Terima
Kasih »)... Mais pour cette escale de quelques heures au Vietnam, j’ai
complètement oublié ! Quelle erreur de ma part !!!! En tee-shirt,
bermuda, Birkenstock aux pieds et quelques bracelets au poignet, le douanier
vietnamien à l’aéroport d’Ho Chi Minh Ville ne m’a pas loupé ! (Si j’avais
été en pantalon, chaussures, chemise et cravate, il m’aurait surement laissé
passer, mais je n’ai pas cette panoplie.) Et comble de malchance, je n’ai pas
suffisamment de connexion internet à l’aéroport pour réaliser mon faux
billet...
Un grand merci à Corinne et Dom
pour m’avoir dépatouillé de cet imbroglio. Ils ont pu créer mon billet factice
et me l’envoyer par mail. Le
douanier Vietnamien m’a bien regardé de travers en lui montrant ce faux mais
m’a finalement laissé passer .... Oufff ! Je récupère enfin mon sac à dos
qui tournait seul sur le tapis depuis plus de deux heures... Grand moment de
stress, je ne suis pas prêt d’oublier à nouveau ce basique du voyageur !
Le temps de retirer des dongs
vietnamiens (La piste magnétique de ma première carte bleue est HS et
l’autre s'est montrée très capricieuse...) et de prendre un taxi pour trouver un hôtel à proximité de la bonne gare routière, il est
4h00 du matin passé quand je m’endors enfin... Quelques heures de sommeil et 7 heures de bus plus tard me voici à Phnom Penh avec
24h d’avance !
Lundi 27 Juin à 9h05, le vol
TG580 en provenance de Bangkok atterrit sur Phnom Penh. Quel plaisir d’accueillir
Marie et Antoine! (avec une pancarte à la main pour faire VIP) Nous rejoignons
le centre-ville en tuk tuk.
Un dîner presque parfait :
J’avais eu l’occasion en Amazonie de gouter des larves vivantes, du
moins avant mastication. Pour le repas de fête de ce soir, le chef nous concocte de délicieuses petites
bestioles cuisinées selon les règles de l’art : brochette de mygales et de scorpions,
criquets et larves diverses en accompagnement
, le tout parsemé de fourmis et d’une grosse blatte. L’assiette est
savamment et joliment dressée, le met semble gouteux, alliant moelleux et
croustillant.
Note maximum pour le critère artistique.
Note maximum pour le critère artistique.
Marie a goûté à un peu de tout (sauf aux pattes de la mygale) mais a
buté sur la blatte. Antoine, bizarrement n’avait pas très faim et n’a donc pas
pu réellement donner une note culinaire ... De mémoire, Ça ne vaut pas une
baguette tradition bien croustillante avec du reblochon ou une terrine de
cochonnaille...Finalement pour l’originalité et l’ambiance, nous avons donné la
note maximum à la soirée.
Inoubliable, extraordinaire, magique...
J'évite généralement les excursions vendues par les agences de voyage locales qui attirent le touriste à grand renfort de photos exotiques et de plumes colorées aussi authentiques qu'un décor de carton-pâte.
Les références de l'association qui vend cette journée semblent sérieuses : elle travaille directement avec les Bunong (une minorité ethnique proche de Sen Monorom dans la province de Mondulkiri), et leurs éléphants semblent couler une retraite heureuse loin des conditions de travail des bêtes de foire. Au programme donc : visite le matin du village Bunong et compagnie des éléphants l'après-midi.
Pas de folklore excessif ni de théâtralisation des traditions. La guide Bunong nous explique simplement comment les 300 familles vivent de nos jours : dans leur maison traditionnelle, en travaillant la terre (fruits, maïs, café, riz) et prenant soin de leur patrimoine touristique : les éléphants. Les Bunong n'exploitent plus leurs forces de travail ni les promenades touristiques sur leur dos pour les préserver au mieux.
C'est une vieille dame de 93 ans qui s'approche en premier. Un pas nonchalant, force tranquille, immense, imposante, confiante. Elle me regarde dans les yeux : "Tu vois, je suis forte, je peux t'écraser comme une mouche mais je ne le ferai pas parce que je suis gentille, n'aies pas peur." C'est ce que j'ai lu dans son regard plein d'humanité.
Bien sûr qu'il s'agit d'anthropomorphisme (attribution de caractères humains aux animaux). N'empêche, je ne suis pas prêt d'oublier son incroyable regard !
Dans l'étang, nous avons la chance de pouvoir nager à leur côté, et de grimper sur leur dos. Je reste auprès de ma vieille amie, la caresse, lui parle et l'aide même à se débarrasser des moustiques qui la harcèlent. J'imaginais sa peau dur comme une carapace, je suis surpris de sa douceur et sa tendreté. Je suis complètement sous le charme de l'éléphante.
Malheureusement peu de photos et de films (pour le moment). C'est pourtant mon meilleur souvenir du Cambodge.
Les terres rouges du Cambodge :
Est-ce uniquement pour nous rendre sur les différents sites touristiques ou pour le plaisir de parcourir les routes cambodgiennes en deux roues ? Autant l'un que l'autre sans doute. nous parcourrons les terres rouges de Battambang et Sean Monorom, nous arrêtant dans un boui-boui local pour déjeuner. En toute liberté et toujours avec la chance de passer entre les gouttes. Parce quand il pleut ... çà fait pas semblant !
En route vers les cascades !
En route vers les temples !
Allez, j'avoue, c'est surtout pour le sentiment de liberté, le plaisir d'admirer les paysages de villages, de rizières ou de forêts que nous empruntons un scooter. Joli souvenir de bonne humeur complice.
C'est le V de la future victoire de la France à l'Euro ? |
Les terres rouges du Cambodge |
Phnom Penh en bleu !
C'est le sport : L'Allemagne était plus forte que nous et nous les avons battus, nous étions plus forts que le Portugal et ...
Quelle ambiance dans ce bar de Phnom Penh entièrement voué aux Bleus ! Une victoire nous aurait pourtant fait du bien. Pour d'autres raisons, j'ai un peu mal à ma France.
Et cette faute imaginaire de Koscielny ! La main de Dieu n'était pas avec nous... Cette fois ci ! Les enfants gâtés de Knysna sont oubliés. Bravos les bleus !
Le monde est toujours aussi petit !
Je vous croyais en Thailande, vous me pensiez au Vietnam ... Et nez à nez dans les rues de Phnom Penh! Après l'Australie, l'Indonésie, Le Cambodge ... Bah .. pas la peine de se donner rendez-vous, on se trouvera bien ! Bises !
PS : Alex, su tu croises François Ponchaud, je peux lui revendre (pas cher) la véritable édition locale de son livre "Cambodge année zéro" : un collector !
Pays du sourire énigmatique..
Trois éditos sur le même pays : S21, Je rêvais des temples d'Angkor, Les terres rouges du Cambodge. C'est dire si ce pays ne m'a pas laissé indifférent.
Je me passionne de plus en plus pour l'Histoire du Sud Est asiatique, en particulier le Vietnam et le Cambodge. Sur place, j'ai parfois eu l'occasion de discuter avec des personnes qui ont connu les guerres. Non pas pour juger ou encore moins contredire mais simplement écouter leur témoignage. Dans quelques décennies, il n'y aura plus de mémoires vivantes des années 60-70- début 80.
Il y a dans leur discours beaucoup de retenues et de pudeur, parfois même une réticence. C'est un peu tout cela le Cambodge : un sourire énigmatique . Quelles que soient les circonstances.
Les chiffres de Juin :
5942 km en avion (4 vols)
2476 km en bus
899,99 € dépensés
560 km en train
487 km en scooter
35 km en tuk tuk.
Une histoire, un très joli récit comme d'habitude, de belles émotions => des sourires derrière l'écran, de l'émerveillement et de la joie pour toi !
RépondreSupprimerBlntt
Je me souviens toujours de l'orchestre composé d'hommes, de femmes mutilés et défigurés,.. musique lancinante de xylophones, accompagnée de paroles tristes que je ne comprenais pas !mais j'ai acheté quand même un vidéo contre quelques dollars.
RépondreSupprimerLes khmers rouges ont enterré beaucoup des mines anti-personnelles partout, dans les villes et... les rizières surtout. Ces mines étaient destinées aux envahisseurs vietnamiens. Seulement c'étaient surtout des cambodgiens qui ont beaucoup souffert de ces mines, surtout les enfants encore maintenant !.Certains sont atrocement défigurés.
Les envahisseurs sont rentrés dans leur pays, laissant les cambodgiens se débrouiller .Ils ont d'autres chats à fouetter !
Le Cambodge encore très pauvre, et a beaucoup souffert de la guerre dont ils sont loin d'être responsables. Pour vivre, ils pratiquent toute sorte de métiers, parfois inavouables.
J'essaie de les comprendre.
Les Khmers rouges, c'est le passé...POL POT (= Politique...potentielle, tout un programme !! Pol Pot est mort.
..."On ne s'irrite pas contre le bâton, auteur immédiat des coups, mais contre celui qui le manie; or cet homme est manié par la haine.
C'est donc la HAINE qu'il faut haïr" Pensée bouddhiste.
Papou,
Vinhomes Central Park (15 ha), le plus grand jardin au bord de la rivière de HoChiMinh Ville, vient d'être inauguré ce mois, je te conseille si tu as le temps, d'y piniquer et piquer une petite somme sur l'herbe !.
RépondreSupprimerGros bisous,
papou
Grâce à toi, j'ai fait fortune : j'ai créé ma petite startup. Si vous êtes dans l'embarras (la merde), Corine et Dom vous envoient des faux billets au pied levé, en seulement... délai variable suivant la connexion lérysienne !
RépondreSupprimerSuis vraiment heureuse d'avoir contribuer à toutes tes aventures culinaires, et aussi avec les éléphants qui ont vraiment l'air sympathiques.
Au fait tu connais l'histoire de la tarte aux concombres ? qui se termine par "c'est pas bon , hein ?!". Si ça se trouve, les mygales, blattes et autres bestioles sont réservées à la curiosité des touristes. Peut-être que les indigènes s'accordent à dire que c'est pas bon !
En tout cas j'ai cru comprendre qu'il ne manquait que Louis pour que le dîner soit parfait.
Bisous mon frère !
Ai passé l'après midi avec Anne Marie et Étienne .....et de qui nous avons parlé de Fabrice....oui, oui !
RépondreSupprimerPierre un petit fils de 21 ans est en stage pour 6 mois à Ho Chi Minh...son téléphone +841268740426 ...
...petit clin d'œil ! Bonne route....C.L